mercredi 13 novembre 2013

Vaste étude sur l'iPad en classe: ni rose ni noir, par Pascale Breton.

Cet article de La Presse, portant sur une étude réalisée auprès de 6057 élèves québécois utilisant les nouvelles technologies en  classe, met de l'avant des résultats mitigés, mais peu surprenants selon moi. Ce que j'ai surtout apprécié de cette lecture, c'est le fait que les défis pour les enseignants d'aujourd'hui y sont bien dépeints. En tant que future enseignante de français, je comprends l'importance d'utiliser les TIC en classe. En effet, les jeunes d'aujourd'hui sont habitués d'être stimulés par tous leurs sens en même temps, le traditionnel combo papier-crayon doit donc nécessairement leur paraître encore plus ennuyeux qu'il ne l'était pour nous... Et, soyons honnête, même à l'époque, nous n'étions pas particulièrement excités
lorsque l'enseignant nous demandait de sortir notre cahier de notes. Comme le met de l'avant M.Karsenti, les enseignants des "classes TIC" sont forcés de se "[...] renouveler, d'être plus dynamiques, de se déplacer davantage entre les rangées d'élèves pour maintenir leur intérêt." N'est-ce pas cela, être enseignant? Selon moi, ce sont des aspects très positifs que peuvent nous apporter les TIC lorsque nous les utilisons en classe. Certes, je ne nie pas que ça demande plus de travail au niveau de la gestion de classe et au niveau de la formation continue (les appareils électroniques offrent des milliers de fonctions inconnues que l'on pourrait mieux exploiter si on était plus au courant). Simplement, nous avons vu que ça peut grandement faciliter la correction en plus d'être très utile pour les élèves en difficulté. Juste pour cela, ça vaut la peine de s'investir dans l'acquisition de compétences liées aux nouvelles technologies. De plus, au niveau de la motivation des élèves, les TIC facilitent la tâche aux enseignants en leur permettant  de créer des SAÉ plus dynamiques et basées sur l'actualité. Je crois que la clé, c'est de bien gérer le temps prévu pour chaque activité. En ne laissant aucun temps mort, les élèves n'auront d'autres choix que de se mettre au travail sérieusement... Et même si quelques fois ça ne fonctionne pas et que les élèves se laissent distraire quand même, en quoi est-ce pire que les gribouillis dans l'agenda ou les airs de zombis auxquels on a droit dans les classes traditionnelles?

2 commentaires:

  1. En effet, je suis en accord avec toi sur le fait qu'il est extrêmement motivant pour les élèves d'avoir à travailler avec les TIC. Ils sont habiles et ils le savent. De plus, nous avons l'avantage d'être jeunes et d'avoir grandi, nous aussi, auprès des nouvelles technologies. En ce qui me concerne, je suis totalement à l'aise avec celles-ci et je suis emballée à l'idée de mettre plus de dynamisme dans mes classes qu'on pourrait en retrouver, comme tu le dis, dans les classes traditionnelles.

    RépondreSupprimer
  2. J'aime ce genre de recherche où on présente de façon objective les avantages et inconvénients de l'utilisation des TIC. C'est vrai que les enseignants vont devoir gérer leur classe différemment, à cause des "distractions" associées.

    Ainsi ils devront se déplacer beaucoup plus en classe. Mais comme tu le mentionnes, "c'est cela le rôle d'un enseignant. En agissant ainsi, ils deviennent des guides et des agents facilitateurs d'apprentissages de leurs élèves.

    Comme tu le dis un peu plus loin, il faut éviter de laisser des temps morts aux élèves. J'ajouterais que pour les inciter à travailler, il faut leur donner des défis à leur mesure et quand c'est possible, près de leurs intérêts.

    RépondreSupprimer